Saison 2: épisode 12

Publié le 22 Novembre 2012

Samedi 15 septembre- 10 heures- Beau temps et inauguration de notre coopérative !


Maëlle


musique de l'épisode

   

DSC_0030_06.JPGPhoto: Gawa

 

On a bien cru qu’on n’allait jamais y arriver !...Fred s’est bêtement foulé la cheville il y a un mois.
Quand je dis bêtement, c’est peu dire…Claire, qui commence à avoir la folie des grandeurs, s’est fichu dans le crâne qu’il fallait absolument tourner un petit film  sur les travaux de notre coopé, pour le diffuser le jour de l’inauguration…

Perso, je trouve que faut pas exagérer, des travaux c’est des travaux, y’a pas de quoi casser trois pattes à un canard…Bon, visiblement, y’avait par contre de quoi casser une patte à un concierge…Bref, le Fred a voulu faire son malin à sauter partout…Faut préciser que Claire, en se rapprochant de son rôle de gentille organisatrice, s’est un peu éloignée de lui, du coup, il sait plus quoi faire pour la ramener au bercail…Pathétique…A croire qu’il faut aussi des masos…

Bref !...à cause de ces niaiseries, on s’est retrouvé le bec( de canard) dans l’eau.

Heureusement, Irène a sorti une botte secrète…Je veux parler de Ricardo Montserrat. Oui, vous avez bien entendu !...L’emmerdeur du second ! Il est brusquement réapparu après un voyage.

C’était sans doute un pèlerinage, parce qu’il en est revenu transformé ! Aimable, souriant, bougrement intéressé par notre coopé. Alors, quand Irène lui en a parlé, il s’est proposé pour faire tout ce que Fred ne pouvait plus assurer et faut avouer qu’il s’en est pas mal sorti du tout.

Avec en plus une sacrée niaque qui le poussait à travailler 20 heures sur 24.

Je descendais souvent vers 2 heures du mat, et il y était encore. Du coup, on a un peu sympathisé…Enfin un peu, parce que c’est pas un causeur non plus. Donc, c’était plutôt moi qui parlais et lui qui écoutait.

Mais voilà, sympa le gars. Même les filles disent qu’il est devenu un voisin plutôt agréable…

Bien sûr c’est mon Jacquot qui garde la main pour l’organisation des travaux, mais…enfin quand je dis mon Jacquot, il faut entendre Jacques Le Duff, hein, je sais pas ce qui me prend avec ce possessif tout à coup…
Et nous voilà aujourd’hui fin prêts.
J’ai parlé des gros travaux, mais tout le monde y a mis un sacré coup. L’atelier peinture est superbe et Nadia et Ferdinand ont déjà quelques belles toiles à leur actif pour attirer un peu de monde.

Celui de Taïchi est fin prêt, très intimiste…Très très intimiste…Nicolas et Claire, faut bien l’avouer, ont bien bossé aussi et Claire a réussi à s’équiper de tout un tas de matos pour faire participer les gens de façon très active à son atelier sur l’alimentation( C’est encore Fred la débrouille qui lui a filé un sacré coup de main) et ses cours de cuisine…ça, c’est le truc en plus proposé par Nicolas… Il  a brusquement une idée nouvelle à chaque fois que Béa fait une vague allusion à ses activités parallèles et secrètes…Comprends pas, mais va falloir qu’il se calme !...
La crèche autogérée est géniale, vraiment, et c’est le secteur en pointe de notre coopé. L’inauguration n’a pas encore eu lieu qu’on a déjà un groupe de parents constitué…et motivé !

Quant à notre centrale d’achats,  plusieurs petits producteurs viennent ce matin pour présenter leurs produits et discuter avec les gens…On va voir ; en tout cas l’idée plait bien…
Allons-y, faudrait pas laisser trop de place à certaine…Déjà qu’ » on » se sent pousser des ailes…



Ricardo
Petit coup de blues interprété à tort par l’intéressé comme un éclair de lucidité

 

IMGP4183

Photo: Eric Dijoux

 

J’ai trouvé mon cocon de vie
Un truc entre ciel et terre
Entre Bleu et Vert
Un endroit qu’est encore mieux qu’un nid

Mes journées sont comme des marées
Heures pleines et rouges de plaisir
Heures creuses et douces de désir

Mais toujours, entendez bien, toujours
cet endroit me clignote à l’oreille

T’y es bien
Peau d’chagrin

Il t’apaise
Y’a malaise

Il t’aspire
Y’a pas pire

C’est devenu ton refuge
Et c’est là qu’il te gruge

T’es au-dessus du monde
Ailleurs ou à côté
Mais tu t’en es coupé

Un jour, tu verras bien
ou tu l’sentiras pas
Tu n’en sortiras plus
Qui s’en apercevra ?
Un copain un voisin ?
On ne retrouv’ra pas
Une once de ton corps
Les chats l’auront bouffé
Et quant au reste, mon vieux,
Y’a longtemps qu’c’est barré… 


Rédigé par belleville-sur-cour

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S
Ca sent l'sapin mon Ricardo...
Répondre
B
<br /> <br /> ...<br /> <br /> <br /> Merci Samuel!<br /> <br /> <br /> <br />